Le marché de la moto peut être intimidant pour un nouvel acheteur. Il existe une myriade de choix, de toutes formes et de toutes tailles. L’une des motos les plus populaires dont vous entendez parler est la Yamaha R1. Elle a l’air élégante et bien faite, mais la question que vous devriez vous poser est la suivante : choisir la Yamaha R1 comme première moto est-il un choix approprié ?

La Yamaha R1 n’est pas un bon choix pour une moto de démarrage ; son ensemble de suspension coûteux inspiré du MotoGP, son cadre en aluminium léger et son moteur de course superbike haute puissance en font une moto intimidante à conduire, même pour les pilotes les plus chevronnés.

Cela dit, la R1 a beaucoup à offrir, et une fois que vous avez compris, ses qualités de puissance sont assez attrayantes. Poursuivez votre lecture pour découvrir ce qui fait de la Yamaha R1 une excellente destination pour un pilote chevronné, mais c’est un point de départ imprudent pour les débutants.

1. Folie motrice

La puissance de course inspirée du MotoGP du moteur de la R1 en fait une moto terrifiante sur laquelle apprendre.

C’est une idée fausse très répandue selon laquelle un premier vélo devrait être un petit batteur doté de la puissance d’un scooter. Tout dépend du type de conduite que vous souhaitez pratiquer.

Si vous avez l’intention d’être bientôt sur l’autoroute, vous avez besoin de quelque chose qui soit prêt à sauter sur l’autoroute, à accélérer suffisamment vite pour changer de voie et à maintenir sa vitesse d’autoroute dans les éléments sans difficulté.

Il existe cependant une chose telle que l’excès. Pour un nouveau pilote, la puissance de la superbike à l’intérieur de la Yamaha R1 est un massacre excessif.

La dernière génération de Yamaha R1 est équipée d’un moteur de 998 cm3, une cylindrée moyenne pour un cruiser mais massive pour une moto de sport épurée sur un cadre en aluminium.

La moto pèse un peu plus de 400 livres, et son moteur en représente probablement la moitié. C’est un bon ratio pour la course mais un ratio effrayant pour l’apprentissage.

Ce moteur de 998 cm3 génère 200 chevaux et 83 pieds-livres de couple à 11 500 rotations par minute (RPM).

C’est une puissance énorme, et étant donné que le vélo roule encore à 180 mph, ces statistiques ne sont pas idéales pour un débutant.

2. Super-Suspensions

La suspension de course de classe mondiale de la Yamaha R1 a un prix, un prix qui ne vaut pas la peine d’être payé pour un pilote inexpérimenté.

La suspension sur un premier vélo est définitivement quelque chose à considérer. Vous voulez être à l’aise, car un vélo confortable est un vélo que l’on utilise souvent, et comme tout, construire des répétitions renforce la confiance, l’expérience et la mémoire musculaire.

Mais existe-t-il trop de suspension ? Examinons de plus près ce qui maintient les fesses d’un pilote sur le siège de la moto la plus rapide de Yamaha.

Le R1 standard est équipé d’une fourche inversée KYB et de réglages d’amortisseurs optimisables.

Ce système de suspension de pointe offre une gamme de personnalisation de conduite qui donnerait honnêtement plus de responsabilités que nécessaire à un pilote qui est encore en train de s’adapter à la physique et à la mécanique de la conduite d’une moto.

Pour un trajet comme celui-ci, il n’y a pas de réglage neutre.

La sécurité du cycliste nécessite des ajustements constants pour s’adapter à l’occasion de conduite, ce qui peut poser plus de problèmes que de valeur.

Comme je l’ai dit, ce n’est que le modèle de base.

La R1M avancée vient directement de l’usine avec une suspension Öhlins Electronic Racing de classe mondiale, prête pour la course, de qualité MotoGP.

Dotée de performances avec une fourche NPX et des bouteilles de gaz, cette suspension électronique s’adapte en s’ajustant à l’environnement de conduite, à l’altitude, etc.

Bien sûr, cela nécessite moins d’ajustements de la part du pilote, mais cela coûte près de 1 000 $ pour la mise à niveau vers le modèle R1M, et si vous n’êtes pas un pilote prêt pour la piste de course, toute cette attention portée à la suspension est encore une fois excessive pour un vélo de démarrage.

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3. Esquiver l’inconfort

La position de conduite inconfortable et agressive de la Yamaha R1 la rend impropre à l’apprentissage d’une moto débutante.

J’en ai déjà parlé, mais vous aurez besoin de quelque chose de confortable en tant que nouveau pilote. Il faut passer des heures par jour sur le vélo au moins quelques jours par semaine pour s’habituer à l’équilibre, à la mécanique, etc.

La R1 offre-t-elle à son passager un confort qui peut se maintenir pendant des heures d’affilée ?

Absolument pas.

Le R1 est un vélo de course, clair et simple. Il est conçu pour les sorties sportives sur piste à haut régime. Traduction : Yamaha n’avait pas l’intention que cette moto démarre et s’arrête et démarre et s’arrête encore.

L’accélérateur sur la R1 est saccadé.

Il accélère rapidement, renversant la tête d’un coureur sans méfiance alors qu’il décolle instantanément de la ligne de départ.

Ce n’est pas un scénario idéal pour rouler en ville, apprendre l’embrayage, entrer dans les intersections, etc.

En raison de la nature de cette accélération, la R1 est également conçue pour s’arrêter instantanément.

Cela signifie des arrêts brusques qui non seulement donnent l’impression à vos yeux de se précipiter pour se libérer de vos orbites, mais aussi qui feraient mieux d’être prêts à poser les pieds sur le trottoir dès que vous arrivez aux cris. arrêtez-vous ou votre vélo tombe sur le côté.

Et c’est sans parler de l’ergonomie du R1. Sa position de conduite est aussi agressive que possible.

Vous êtes penché en avant, le ventre au-dessus du réservoir. Vos commandes au pied sont loin derrière vous et assez en hauteur par rapport au sol, car Yamaha a construit la moto pour prendre les virages sans casser les chevilles.

Cela signifie que vous êtes assis sur le siège étroit et léger avec le haut de vos jambes plus que vos fesses, et il est impossible que vous fassiez des heures de conduite dans une position comme celle-là sans jambes mortes.

Croyez-moi, c’est incroyablement distrayant lorsque vous essayez de garder la fusée entre vos jambes et hors du sol, et que vous n’avez même pas encore maîtrisé la zone de friction de l’embrayage.

4 cloches et sifflets vantards

La R1 est dotée d’un système électronique avancé et personnalisable qui affecte la façon dont elle roule, et les nouveaux pilotes devraient apprendre les bases du fonctionnement de la moto avant d’ajouter autant de variables.

En tant que nouveau cycliste, je suis sûr que vous êtes enthousiasmé par la multitude de fonctionnalités que les vélos proposent actuellement sur le marché. Des éléments tels que les freins antiblocage (ABS) et les améliorations du processeur deviennent de plus en plus standard. Est-ce une mauvaise chose pour votre moto de démarrage ?

Même si je suis fermement convaincu qu’un ABS aide les cyclistes de tout niveau, la technologie moderne peut rendre plus cher même le vélo le plus simple. Pourtant, la technologie de la Yamaha R1 est tout sauf simple.

Le nouveau R1 héberge une multitude de fonctionnalités, dont de nombreuses liées au processeur. La nouveauté pour 2020 est le système de freinage antiblocage mis à jour que Yamaha appelle Brake Control, ou BC, et un système de gestion des freins moteur (EBM).

L’EBM dispose de trois réglages différents, le réglage 1 fournissant le plus de freinage moteur et le réglage 3 en fournissant le moins.

Il s’agit d’une technologie impressionnante pour les pilotes de course et les pilotes chevronnés, mais c’est trop et, franchement, trop dangereux pour les pilotes débutants qui maîtrisent encore les bases du freinage moteur.

Les systèmes EBM et BC sont réglables via une application pour smartphone et un système Yamaha Ride Control intégré.

Le R1 dispose également d’un système d’accélérateur filaire contrôlé par puce avec des réglages d’accélérateur et de conduite réglables et une poignée de capteurs et d’unités de commande à calcul rapide qui captent et ajustent des éléments tels que l’angle d’inclinaison, la traction, le contrôle de levage et le contrôle de lancement.

La R1 dispose également d’un système Quick Shift qui vous permet de monter et descendre les vitesses à plein régime, sans changer de vitesse.

Ce système permet un changement de vitesse instantané et sans embrayage, ce qui n’est pas idéal pour un pilote qui apprend encore les bases de la réduction des gaz, du serrage de l’embrayage et du changement de vitesse de manière appropriée.

Vous devez vous réveiller avant de pouvoir courir, et apprendre les bases de votre vélo de démarrage est plus important que d’apprendre à programmer par ordinateur votre tout nouveau vélo.

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Conclusion

La Yamaha R1 est une machine impressionnante, mais en fin de compte, même le pilote le plus expérimenté n’en aura pour son argent que s’il se trouve sur une piste de course fermée.

Le R1 possède des fonctionnalités fantastiques, et ces fonctionnalités se reflètent dans le prix. Coûtant entre 17 000 et 26 000 dollars, la Yamaha R1 est un monstre rugissant, mais ce n’est pas une bonne moto pour débuter.

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